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A Stazzona
Août 16 – Août 25 Jour entier
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Les Brèves Rencontres Dirigé par Emilie Gruat & Silvano Voltolina Contenu Déroulé Prérequis Tarifs Inscription Infos pratiques Galerie photos Informations pédagogiques Avec Emilie Gruat Avec Silvano Voltolina La formation a pour but de créer un[...]
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Août 16 – Août 25 Jour entier
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Oct 14 – Oct 19 Jour entier
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Dirigé par Mark Tompkins & Mariana Tengner Barros Contenu Déroulé Prérequis Tarifs Inscription Infos pratiques Galerie photos Informations pédagogiques Quand on improvise, on regarde, écoute, ressent, agit et réagit simultanément à nos sensations et nos[...]
A Stazzona

Les 26es Rencontres Internationales de Théâtre en Corse

Quand :
15 juillet 2024 – 10 août 2024 Jour entier
2024-07-15T00:00:00+02:00
2024-08-11T00:00:00+02:00
Où :
A Stazzona
20259 PIOGGIOLA
Coût :
475,00
Contact :
04 95 61 93 18

Sous la direction de Serge Nicolaï

entouré de Charlotte de Casanova, Ambre Kahan, Olivia Corsini, Alexandre Oppecini, Alain Batis & Anne Cantineau

Informations pédagogiques

Ce programme comprend plusieurs ateliers : des ateliers d’exercice le matin et des ateliers de réalisation l’après-midi.

Ces ateliers réalisés au sein des Rencontres Internationales de Théâtre en Corse, en pleine nature, permettent d’explorer en immersion les techniques d’un théâtre au grand air, de confronter les œuvres travaillées à une scénographie puissante, le décor naturel des montagnes et des forêts de la vallée du Giussani. Au cours des quatre semaines de la formation, le stage va à la rencontre du public tout au long des phases d’élaboration du travail dans une démarche d’échange et d’éducation populaire (contact avec le territoire, ses habitants, ses coutumes et sa culture).

Objectifs pédagogiques

  • Travailler plusieurs auteurs (classiques et contemporains)
  • Appréhender différentes techniques de jeu et différents registres et styles théâtraux
  • Maîtriser plusieurs techniques de l’art dramatique et examiner leur mise en pratique à des fins d’éducation populaire
  • Explorer en immersion les techniques d’un théâtre au grand air, confronter les œuvres travaillées à une scénographie en milieu naturel
  • Maîtriser le jeu en extérieur et être capable de jouer dans toutes les conditions
  • Construire une progression pédagogique dans le but d’une transmission
  • Acquérir les outils de l’encadrement d’un atelier de réalisation théâtrale
  • Devenir une personne ressource dans le champ de l’Education Populaire

Méthodologie

La méthode pédagogique qui sous-tend tout le stage est fondée sur l’exigence et la bienveillance et tend à amener les stagiaires comédiens à la simplicité d’interprétation. Ne pas rechercher l’efficacité mais prendre le temps de s’imprégner.

Cette démarche pédagogique s’inscrit dans un contexte de formation unique en son genre : entreprendre un stage de plusieurs semaines pendant les Rencontres Internationales de Théâtre de L’Aria, c’est se former tout en participant à une aventure théâtrale, d’éducation populaire et artistique ouverte à tous, (professionnels du spectacle mais aussi amateurs, enseignants, éducateurs, animateurs, comédiens étrangers). C’est une aventure riche et unique pour les uns et pour les autres car elle place chaque stagiaire au centre d’un projet commun plein d’exigence.

La force de ce stage vient aussi de la multiplicité des intervenants venus d’horizons théâtraux, multiples, exigeants et proposant une diversité de genres et d’esthétique qui se confrontent et se mêlent.

Ce stage propose un cadre exceptionnel pour la pratique du théâtre de plein air, en plein Parc Régional Naturel de Corse, dans une petite vallée de montagne, parmi des châtaigniers centenaires, sur des places de village, dans des jardins, au pied d’un lavoir, devant une église. Ici le théâtre se fabrique en milieu naturel.

Modalités d’évaluation

Tous nos stages donnent lieu à une restitution en public. C’est lors de cette restitution que les acquis seront évalués.

Ressources mises à disposition des stagiaires

Le stage dispose de l’ensemble de l’outil théâtral A Stazzona pour les ateliers d’exercices techniques. Les ateliers de réalisation débouchant sur une finalisation bénéficient d’un apport technique (lumière, son, décors et costumes) conséquent.

Les ateliers de réalisation 

« La Dame de la mer » de Henrik Ibsen, dirigé par Alain Batis

Traducteur : Maurice Prozor. Adaptation : Géraldine Martineau. Ed.: Les cygnes

Note d’intention : La Dame de la mer, l’un des chefs-d’œuvre d’Henrik Ibsen, tisse avec poésie les frontières d’un monde réel qui flirte avec un monde surnaturel. Ellida nage chaque jour dans la mer, elle fait corps avec l’élément marin, rituel quotidien…S’y déposent sans doute silencieusement les secrets de son existence… Elle s’est mariée à Wangel, médecin, veuf, plus âgé qu’elle, et père de deux jeunes filles, Hilde et Bolette, qui sur cette lande oubliée, sont aujourd’hui en appétit de vivre et d’émancipation. Sur ce bord de fjord de la côte septentrionale de la Norvège gravite autour de la famille Wangel, le jeune amoureux Lynstrand, aux poumons fragiles et qui rêve d’être artiste, Arnholm, l’ancien professeur vieilli, vieillot et drôle de Bolette et attiré par elle, et Ballested l’homme à tout faire et qui peint cette insolite composition. Ellida est lié par un pacte étrange à marin disparu mystérieusement en mer qui, tout à coup réapparaît et lui demande de la suivre… Empreinte des contes et légendes nordiques, Ibsen offre une partition onirique éminemment actuelle, sur la toute importance de la parole libératrice, et la question du féminisme. Une partition magnifique pour une dizaine de comédien.n.e.s, une partition chorale, comme un long conte mettant en abîme les mystères de nos humanités jusqu’à une issue réparatrice.

Objectifs pédagogiques : – Découvrir à la table et au plateau La Dame de la mer d’Henrik Ibsen d’après la traduction de Maurice Pro-zor dans l’adaptation récente de Géraldine Martineau et plus largement approcher l’œuvre d’Ibsen, poète et dramaturge novateur au travers d’Une maison de poupée, Solness le constructeur… – Approcher un univers et une partition singulière explorant la dimension des contes nordiques. – Essence poétique d’une œuvre, à la rencontre de nos imaginaires, de nos sensibilités… – Mettre en jeu une œuvre explorant à la fois l’intime et la choralité – Conjuguer une poétique des corps, des voix et de l’espace.

Méthodes : L’approche de La Dame de la mer se fera par ce jeu des « pierres blanches », c’est à dire comment sommes-nous traversé.e.s par l’univers de la pièce. Ce qui convoque une matière créative au plateau. En partageant ces propositions sensibles en début des répétitions, nous constituerons le terreau de la création… tout en glissant vers la découverte collective de l’écriture, la dramaturgie, la distribution, le jeu et la mise en espace de la pièce…

« Peanuts – Laboratoire de frustrations » de Fausto Paravidino, dirigé par Alexandre Oppecini

Traducteur : Philippe di Méo Edition : l’Arche

Note d’intention : Pour se faire un peu d’argent de poche, Buddy, 15 ans, s’occupe de l’appartement luxueux d’une famille riche partie en déplacement. Il invite Fillette, dont il est amoureux, à venir boire un coca, mais celle-ci ramène une amie, qui fait venir d’autres amis, qui ramènent des moins amis… Très vite, l’appartement est envahi. Buddy est dépassé et ne sait plus comment virer ce groupe qui prend ses aises. Dans une deuxième partie, beaucoup plus sombre, le même groupe se retrouve, 10 ans plus tard, dans un poste de police. Chaque personnage a évolué… De quel côté de la justice a-t-il basculé ? Policier ou truand ? A partir de cette situation de départ, Fausto Paravidino confronte des adolescents aux conditions socio-culturelles très différentes pour simuler un échantillon de démocratie contaminé par les frustrations individuelles, véritable terreau du fascisme.

Objectifs pédagogiques : Ce texte servira de base aux stagiaires (et au metteur en scène) pour questionner le rapport de chaque personnage au monde. Ses rêves, ses frustrations, ses désirs, ses pouvoirs, ses valeurs… Nous questionnerons ces notions pour les spécifier et créer un moteur conflictuel actif et impliquant qui fait vibrer l’interprète et lui permettra de défendre son personnage de manière autonome sur toute la durée de la pièce.

Méthodes : Analyse de scène : Affiner les notions d’objectif et de besoin, les enjeux, adversaires et obstacles, relation active… Développement de l’imaginaire : Recherches personnelles pour que les notions décrites ci-dessus puissent devenir des armes de jeu. Écoute et prise de territoire : Afin de développer une autonomie de propositions de jeu qui servent la fois l’interprète et le groupe. Caractérisation des personnages : définir un corps, un rythme, un espace, un parler, une émotion, un objectif, un besoin… Comédie / Drame : Nous testerons la forme « comique » et la forme « dramatique » dans ces deux tableaux aux ambiances très différentes avec des codes de jeu et de rythme spécifiques, tout en gardant le lien primordial avec le fond de l’histoire.

« Il restera bien un peu de forêt quelque part » de Guillaume Cayet, dirigé par Ambre Kahan

Note d’intention : Le texte comme matériau va s’inscrire dans un Tout. Comment ne pas hiérarchiser les différents éléments qui constituent un acte théâtral, que ce soit les corps et les voix des interprètes, l’espace, le son, la lumière. Nous allons tenter de réouvrir et de décloisonner le champ des possibles, laisser place à l’imaginaire des interprètes dans un espace donné, dans une durée donnée. Il va s’agir de repenser ensemble le processus créatif. De la préparation au partage du travail avec un public. Comment par la contrainte, apparaît la liberté de la création, et comment l’interprète est au cœur de ce mouvement.

Objectifs pédagogiques : – Comment interroger le processus créatif afin de laisser à l’interprète une place autonome, responsable, libératrice. – Accompagner l’interprète pour mettre en œuvre les conditions nécessaires pour être au plus haut de son art – Trouver l’exigence dans la douceur et la confiance. – Rencontrer autrement ses partenaires, l’espace, le son. – Trouver son chemin et ouvrir les possibles, ouvrir l’espace dramaturgique en s’émancipant de la psychologie dans son rapport au texte

Méthodes : Je ne sais pas ce que veut dire une méthode. Cela sonne pour moi comme une recette de cuisine. J’ai l’impression de figer un geste en le nommant ainsi. Je dirais que nous allons mettre en place, dans les contraintes de temps, d’espace et de moyens, une façon de procéder pour se rencontrer au travers de l’œuvre que nous allons travailler. J’ai pour habitude de demander aux interprètes avec qui je travaille d’arriver texte su. Vu le cadre de ces rencontres il va falloir trouver comment faire dans le laps de temps de l’apprentissage. Ensuite, j’établis un espace, une durée, des costumes et des accessoires (phase de préparation que nous allons devoir faire ensemble sur place pour une grande partie), pour que le passage à l’espace scénique se fasse en étant en pleine possession de tous les ingrédients. Tout d’un coup, comme un saut dans le vide.

« L’île espérance, l’île renaissance », dirigé par Anne Cantineau

Création collective à partir de montage de textes choisis. – Textes, chansons et chants apportés par les stagiaires. – Extraits de « Sermons Joyeux » de Jean-Pierre Siméon, Ed° Les Solitaires Intempestifs – Extraits de « Les yeux et la Mémoire », Aragon, Ed° Nrf Gallimard

Note d’intention « S’il ne restait plus rien, qu’est-ce qu’il te resterait ? » Quand on croit qu’il ne reste rien, il nous reste toujours quelque chose. Il nous reste ce qu’on avait cru oublier, qui habite en nous, qui ressurgit, et qui nous anime. Et il reste l’Autre, en soi ou au dehors, avec qui se relier, chercher un sens, et reconstruire. Sans certitude, mais avec délicatesse et attention, on pourrait inventer une île où se réchauffer avec gratitude, ici et maintenant, aux lueurs survivantes d’un monde obscur, et se faire veilleuses d’une espérance qui ne soit pas vaine. Pour inventer, en poème et musique, cette île d’espérance et de renaissance, je propose un travail d’interprétation, d’improvisation, d’écoute, pour une création collective, à partir de textes et de chants singuliers, et d’improvisations vocales et sonores. Je vous propose de venir avec : – un ou plusieurs textes qui vous sont chers, vous tiennent à cœur, que vous n’avez jamais travaillé mais dont vous avez toujours rêvé. – et un texte que vous emporteriez sur une île déserte, ou sauveriez d’une catastrophe, car il vous permet de garder courage, espérance et joie ! Il peut s’agir bien sûr de théâtre (monologue, ou dialogue/scène à partager), mais aussi de poésie, d’essai, de philosophie, d’un extrait de roman, etc. – Il est également possible et bienvenu d’apporter un chant ou une musique qui vous apporte consolation ou combativité, et des petits instruments sonores et musicaux (petites percussions, ou autre). Le travail se fera d’une part de façon individuelle sur ces textes de cœur, dans une découverte, un respect et une curiosité de chaque singularité. Et dans un échange sur les impressions, les émotions suscitées, et l’imaginaire qui se dégage. Puis, après ce temps de découverte et de partage, dans une très grande attention d’écoute au présent, et de solidarité, il s’agira d’élaborer une création collective unique et éphémère, en improvisant et organisant de façon aléatoire et intuitive, le fil de succession des textes et des chants, afin de créer une continuité, composée spontanément. Je proposerai également un travail collectif autour de deux poèmes d’Aragon, tirés de « Les yeux et la mémoire », deux extraits des « Sermons Joyeux » de Jean-Pierre Siméon, et d’un chant collectif, qui pourront tisser des « liens de secours». A l’issue de ce travail de textes et de voix, la dramaturgie de la réalisation sera mêlée de moments prévus, écrits, et de moments improvisés dans l’écoute de l’instant, peut-être différents chaque soir. …

Objectifs pédagogiques : L’idée de cette recherche est que chacun.e développe et approfondisse sa rencontre avec son choix de cœur (texte et chant), et trouve sa façon de prendre en charge et d’assumer sa singularité et sa créativité. Puis dans un deuxième temps, que chacun.e découvre comment déplacer ses lignes, ses présupposés et ses frontières, pour entrer en lien, en résonnance, en écho avec les autres. Comme si ces choix différents, hétérogènes, étaient pensés ensemble pour recréer un univers cohérent, en fonction d’une thématique et à l’aide de textes-lien préétabli. Afin de visiter ensemble, et en solidarité, la dialectique entre liberté et contrainte, construction préalable et déplacement, su et insu, maîtrise et intuition, dans une construction collective et accordée de la dramaturgie.

Méthodes : Premier temps : présentations, échanges, échauffements physique et vocal, travail autour de l’improvisation vocale libre. Ecoute et découverte des textes et chants de chacun.e. Lecture ensemble des textes-lien. Deuxième temps : travail individuel d’interprétation sur le texte de son choix, et idéalement un chant. Point de vue, mise en jeu, exploration vocale et corporelle, du fond et de la forme, travail de l’intériorité et de l’engagement personnel. Troisième temps : travail à plusieurs, pour mettre en écho et résonnance le travail individuel, l’élargir et le faire encore évoluer. Elaborations en improvisation dirigée, de plusieurs versions différentes, plusieurs compositions spontanées, qui préparent l’écriture définitive. Enfin : après ces explorations, vient la construction d’une dramaturgie ensemble, avec du connu et si possible de l’inconnu, à laisser surgir et accueillir ensemble en présentation.

« Le Songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare, dirigé par Olivia Corsini

Note d’intention : A Athènes en Grèce sont réunis deux couples de jeunes amants : Lysandre et Hermia d’une part, Démétrius et Héléna d’autre part. Hermia veut épouser Lysandre mais son père, Égée, la destine à Démétrius, dont est amou-reuse Héléna. Lysandre et Hermia s’enfuient dans la fo-rêt, poursuivis par Démétrius, lui-même poursuivi par Héléna. Pendant ce temps, Obéron, le roi des fées, a ordonné à Puck de verser une potion sur les paupières de sa femme, Titania pour se moquer d’elle. Pendant la nuit, une grande confusion règne parmi tous les personnages. C’est une pièce aux signification multiples et profondes. Nous travaillerons déjà sur l’axe qui est à mon sens principal : celui du désir et sur le mystère lié à la question du désir. Qui désirerons nous et pourquoi ? Grâce a la force du théâtre et l’utilisation des ressorts de La Commedia que Shakespeare nous propose, nous avons la possibilité d’approcher les sentiments humains non pas de manière psychologique et analytique mais avec toute la force, la puissance et l’amour de l’excès caractéristiques de cette forme de jeu. Les passions amoureuses sont ici tellement puissantes qu’elles sont à la fois bouleversantes et risibles, déchirantes et comiques. Je pense que travailler Shakespeare est extrêmement riche du point de vu pédagogique parce qu’il impose un grand engagement physique, émotionnel. Une grande volonté de crédulité. Il demande une générosité joyeuse sans laquelle le théâtre ne peut pas se faire, offrant une structure raffinée et impeccable sur laquelle s’appuyer et par laquelle se laisser porter comme sur une vague. C’est un outil formidable pour laisser parler son corps, son être et sortir de la dictature du néo cortex inhibiteur (dans la vie comme dans le théâtre). Le mot français JOUER ne parait jamais aussi juste que quand on parle de JOUER Shakespeare ou avec Shakespeare. La place pour l’inconscient et la DEMESURE sont énormes dans cette pièce et il sera excitant de chercher ensemble comment mettre en forme la démesure en la contraignant tout en la laissant opérer et agir. Quelle Joie de travailler sur la démesure dans une époque sous contrôle !

Objectifs pédagogiques : -chercher le concret d’un texte soutenu et d’apparence très formel -explorer ce que le texte suggère au corps de dire avant l’arrivée de la parole – travailler sur la choralité

Méthodes : Grâce aux exercices d’improvisation et à la rencontre entre les acteurs, les texte et les contraintes offertes par la mise en scène on essayera d’aiguiser notre sensibilité et notre regard pour laisser apparaître les chemins organiques et « justes ». Le recours à l’improvisation de « Commedia » chorale, l’analyse du texte et l’approche a la méthode du monologue intérieur ainsi que les exercices de dissociations du texte et du corps sont nos outils de recherche.

« Fin juillet, début août » de Charlotte de Casanova, dirigé par Charlotte de Casanova

Edition : Les éoliennes

Note d’intention Les trois sœurs reviennent pour l’été au village, dans leur maison de famille « U Palazzu ». Leur tante, Antonia, gardienne de la maison et de la mémoire, est là, comme tous les ans. Le voisin, Vincent, passe, comme tous les ans, et comme tous les ans, se rejouent la scène « du retour des sœurs au village ». Cette année, un triste anniversaire est fêté, celui de la mort de leur père. La tempête se lève, les verres se vident, le tilleul centenaire menace la toiture, le volet claque, le sauté de veau mijote, les pommes au four crament, et les voitures passent… La voix du père s’est tue, celles des sœurs ne s’entendent pas, et l’avenir inquiète. « Fin juillet, début août » c’est le temps d’une soirée qui dure trop longtemps, pour rattraper celui qui est perdu. C’est une soirée d’été, comme tant d’autres… Je choisis cette année de travailler sur une pièce que j’ai écrite en résidence au festival la Mostra Teatrale de Pieve en 2021, il m’apparait comme une évidente porte d’entrée sur un territoire et une période : la Corse d’aujourd’hui, ou Une Corse d’aujourd’hui, avec ses contradictions, ses paradoxes, ses beautés et ses joies. En puisant dans nos vécus et nos souvenirs, nous agrandirons sans doute cette maison. Nous créerons et nous vivrons, in situ, notre propre et unique « fin juillet, début août 2024 ».

Objectifs pédagogiques : Travailler avec une autrice -metteuse en scène. Adapter, improviser, écrire au plateau. Obsession du rythme, de la simultanéité. Travail sur le collectif. Créer une famille. Lien entre personnages. Faire chœur. Trouver le rythme, la pulsation du texte. Créer une maison avec les corps, les déplacements, l’espace. Trouver le mouvement perpétuel de cet endroit qui semble figé dans le temps.

Méthodes : Ecriture de l’intime, auto-fiction. Comment se raconter ? Ecoute, travail en chœur. Elaboration et construction des personnages. Rendre une maison vivante. Créer un espace. Avec ou sans décor.

 

 

Dates et durée

Dates : Du 15/07/2024 au 10/08/2024

  • Arrivée le 14/07/2024 avant 15h à l’aéroport/port ou à 17h à l’établissement Battaglini
  • Retour le 11/08/2024 après le petit-déjeuner

Durée totale du stage : 168 heures | 28 jours (3 jours d’interruption)

Programme du stage

Journée type de la 1ère semaine

  • 7h30-8h30  Petit déjeuner
  • 8h45-9h30  Echauffement corporel et vocal
  • 10h-11h30  Ateliers d’exercices
  • 12h-13h30  Déjeuner
  • 14h-17h30  Ateliers d’exercices
  • 19h-20h30  Dîner
  • 21h-22h30  Ateliers d’exercices

A partir du vendredi et pour la deuxième et troisième semaine

Les après-midis et les soirées sont consacrés aux « Ateliers de réalisation » pour les répétitions, les matins restant réservés aux « Ateliers d’exercices ».

Quatrième semaine :

La dernière semaine, présentation au public des spectacles issus des « Ateliers de réalisation ». La journée du samedi sera consacrée à une journée de bilan

 

Evaluation continue au long du stage / Validation des exercices pratiques

En fin de stage, vous recevrez l’attestation de fin de stage.

Profil des stagiaires

Stage ouvert à tous : artistes interprètes, comédiens, metteurs en scène, enseignants, animateurs, personnels de soin, professionnels, amateurs…

Prérequis et expérience des stagiaires

Aucun prérequis

Les dossiers d’inscription sont soumis à l’approbation du Directeur pédagogique et artistique.

Tarif individuel :  1 700 € ; sont compris dans le prix : formation, hébergement et la restauration

Tarif -25 ans : 1 500 € ; sont compris dans le prix : formation, hébergement et la restauration

Cotisation 25€ à l’Aria en sus

Pour une prise en charge par votre OPCO (AFDAS, Pôle Emploi ou autre), nous contacter : accueil@ariacorse.net 

L’Aria accepte les chèques vacances ANCV pour le règlement de votre inscription

Date limite d’inscription : Samedi 15 Juin 2024 (sous réserve de places disponibles)

Pour tout renseignement : 04.95.61.93.18

Si vous présentez un handicap, une déficience ou une limitation, merci de le préciser au 04.95.61.93.18 ou par mail à formation@ariacorse.net lors de votre inscription afin de nous permettre de préparer au mieux votre venue.

Adresse

  • L’Aria
  • A Stazzona
  • 20259 PIOGGIOLA                                               Voir sur la carte

Hébergement et restauration

L’hébergement et la restauration ont lieu dans l’imposant bâtiment Battaglini, qui a été construit en 1902 grâce au don d’un habitant d’Olmi-Cappella ayant fait fortune en Égypte.

L’Établissement Battaglini est un lieu de vie situé au cœur du village. Il comprend des chambrées de 4 à 8 places pour un total de 70 couchages, équipées de douches et WC, une salle d’activité, une salle de restauration.

Transports

Comment venir ?

Les ports et aéroports les plus proches sont :

  • Ports de l’Ile-Rousse et de Bastia (depuis Nice, Marseille, Toulon ou l’Italie) ;
  • Aéroports de Calvi ou de Bastia.

Venir en voiture

En venant de Calvi : prendre la direction d’Ile Rousse. A la sortie de Lumio prendre à droite direction Belgodère, suivre direction Speloncato, entrée de Speloncato suivre la direction Pioggiola, Olmi Cappella.

En venant d’Ile Rousse : prendre direction Belgodère, puis suivre la direction Olmi Cappella.

En venant de Bastia ou d’Ajaccio : prendre direction Calvi, Ponte-Leccia. Au rond-point de Ponte-Leccia suivre direction Calvi, sur 5,5 km, après le restaurant « chez Dédé » prendre la première à gauche puis à 500m ne pas continuer sur la RT301 mais tourner à gauche sur la D547 continuer sur 5,5 km, prendre à droite en descendant (D547) passer par le « Hameau d’e Piane » sur 9,4 km (15minutes) prendre à gauche la D963 et continuer sur 7,8 km en direction d’Olmi-Cappella.

Bonne route !

Sur place

Services

  • La Poste (retrait d’argent possible avec CB moyennant des frais bancaires). Attention, il n’y a aucun distributeur d’argent dans la vallée du Giussani et certains commerces ne prennent pas la CB.
  • Une épicerie-tabac (paiement par CB acceptée)
  • Un bar, six restaurants dispersés dans la vallée
  • Un terrain de sport

Équipements publics

A votre disposition : une médiathèque, un Espace Public Numérique, une salle de vie et de travail, un réfectoire, une régie, une buanderie.

Météo

La vallée du Giussani est en moyenne montagne : nous sommes à 800 mètres d’altitude. Il peut faire très chaud comme froid et la météo est particulièrement changeante. Pensez donc à vous équiper de vêtements chauds et de bonnes chaussures.

Galerie photos

Inscriptions closes / Stage complet

Dossier pédagogique

Conditions générales de vente

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